• Secret


    La première fois que je l’ai vu, c’était deux mois après la rentrée scolaire. Sa famille avait déménagé à cause de son père qui avait reçu une promotion pour son travail. Lorsque notre professeur nous l’avait présenté, j’avais tout de suite ressenti qu’il était très timide. Ses petits yeux bruns regardaient le sol, plutôt que de nous faire face lorsqu’il se présenta. Ses cheveux, également bruns, cachaient un peu son visage. Pour être franc, s’il ne portait pas l’uniforme d’un garçon, je l’aurais plutôt pris pour une fille, à cause de son  corps fin, de ses jambes délicates. Quant à  son visage… on aurait dit un petit ange. Lorsqu’il parla, une petite voix fluette s’éleva.

    -          Je suis Koyoto Lye. Je viens d’Okinawa. Mes parents ont déménagés depuis peu. J’espère de tout cœur être heureux ici et bien apprendre parmi vous.

    Tous les garçons sans exception avaient rougi lorsqu’il nous salua de façon traditionnelle. C’était la première fois qu’on avait un garçon aussi efféminé dans notre lycée. Notre professeur désigna deux d’entre nous pour lui faire visiter notre établissement et pour s’occuper de lui la première semaine. Je fus, à mon plus grand bonheur, l’un des heureux élus pour le guider. Après la classe, je le  monopolisai pour la visite de l’établissement. Mon camarade de classe désigné lui aussi pour lui servir de guide se lassa vite, car  on ne l’écoutait que très peu, et nous quitta sans un mot, à mon plus grand bonheur. Koyoto me demanda pourquoi il s’en allait comme ça, je lui répondis rapidement qu’il avait probablement quelque chose à faire. Je lui montrai tous les recoins des bâtiments, lui donnai tous les conseils possibles afin qu’il se sente rapidement chez lui. Lorsque nous eûmes fini, il rentra chez lui. Pendant le chemin du retour, le soir même, j’étais triste de ne plus être avec lui et j’avais l’impression de ressentir  subitement un vide en moi, ce qui ne m’était jamais arrivé avant. Je ne savais pas pourquoi, mais ce jeune homme, me faisait de l’effet. À plusieurs reprises je me dis que c’était impossible, puisque c’était un garçon, et que je l’étais également. Une fois arrivé chez moi, je n’avalai presque rien et partis  rapidement me coucher.

    Le lendemain matin, je me préparai rapidement. Je voulais vite retourner au lycée, ; ce qui était inhabituel de ma part. Je me regardai dans la glace afin de voir si mes cheveux noirs étaient bien arrangés. Ce n’était pas le cas, ils étaient en bataille. Dire que je partais comme ça chaque matin  en cours…Avant de sortir je pris tout de même le temps de me coiffer un peu, ce qui surprit ma mère qui soupçonna quelque chose. Une fois arrivé devant le portail, je l’attendis ! Koyoto arriva quinze bonnes minutes après moi. Il fut à la fois surpris et heureux de me voir l’attendre. Je prétextai que je n’avais pas envie de laisser un nouveau seul et que je prenais mon rôle de guide au sérieux.

    Malgré cela, un mois plus tard,  je continuais de l’attendre. Le soir, je voulais le raccompagner chez lui, même si sa maison se trouvait à l’ opposé de la mienne. Sa gentillesse était telle que je voulais constamment le protéger de tout. Il me semblait tellement pur, que j’avais l’impression, parfois, d’avoir affaire à une poupée fragile qui risque de se casser à tout moment. Quelque chose naissait en moi. Quelque chose de nouveau qui parfois m’effrayait.

    Un soir, après avoir passé une merveilleuse journée en  compagnie de Koyoto, je fis un rêve qui me fit prendre conscience de quelque chose d’important.

    J’étais au lycée, absolument seul. Je me baladai un moment quand soudain, je vis un groupe d’hommes rire puis juste après, j’entendis un appel au secours. Je me précipitai, cherchant d’où venaient les cris, quand soudain,  je voyais Koyoto se faire agresser physiquement par trois voyous. Je tentai de le protéger de toutes mes forces. Une fois les agresseurs  enfuis, il me sautait dans les bras à moitié dénudé. Je ne sais pas ce qui me prit mais je l’embrassai. Je caressai sa douce peau claire. Je le dénudai entièrement, afin de pouvoir toucher tout son corps. Lorsque mes baisers descendirent,  je n’avais plus qu’une seule envie, prendre possession de tout son être. Et c’est ce que je fis. Je  le préparai doucement à une pénétration avec mes doigts. Une fois que son anus fut dilaté, j’introduisis mon pénis en lui. Mes va-et-vient semblaient lui plaire car de petits cris sortirent de sa bouche, ce qui m’excitait de plus belle. J’allais de plus en plus vite, histoire de lui donner davantage de plaisir, jusqu'à éjaculation.

    Une fois que j’eus fini, je me réveillai en sursaut. J’avais du mal à croire que j’avais fait un tel rêve. Il m’était impensable d’admettre que j’étais tombé amoureux… d’un garçon !

    Après ce rêve, je pris la décision formelle de ne plus m’approcher de Koyoto. J’étais bien trop bouleversé pour pouvoir lui faire face. Le jeune homme avait du mal à comprendre pourquoi, du jour au lendemain, je ne lui adressais presque plus la parole. Moi qui étais tout le temps attaché à ses pas, qui faisait tout mon possible pour le voir constamment sourire, je n’étais plus à ses côtés. Pendant toute une semaine, je fus torturé par mes sentiments, nouveaux, et Koyoto, ne faisait rien pour arranger la situation dans mon esprit. Il essayait de comprendre les raisons de mon rejet à son égard, ce qui était compréhensible.

    Au bout de huit jours, je ne suis plus allé à l’école. J’étais indécis ! Je ne voulais pas admettre mes sentiments. J’avais peur qu’il me rejette si je lui avouais mes sentiments. C’était un secret que j’avais du mal à gérer. Mon amour pour lui me rongeait de l’intérieur. Tous les soirs, je ne rêvais plus que de lui. Mes fantasmes n’étaient  plus aussi doux que le premier. Au fur et à mesure que les jours avançaient, je devais plus violent avec lui, plus sadique. Cela m’excitait de penser  à le prendre de telle ou telle façon, mais en même temps, ça me dégoûtait. Lui, si pur, comment pouvais-je me permettre de penser à lui faire de telles choses ?

    J’étais resté plus de deux semaines à la maison en me rongeant les sangs jusqu'à ce que je prenne enfin mon courage à deux mains. Il était temps de lui avouer mes sentiments à son égard. Je ne pouvais plus garder une telle chose en moi.

    Lorsque je le revis le lendemain, Koyoto fut soulagé de me voir de retour au lycée. Lui et d’autres amis, s’étaient fortement inquiétés de mon état. Je fis comme si tout ce qui s’était passé les quatre dernières semaines  n’était qu’un mauvais rêve, mais je ne perdais pas de vue mes sentiments pour le jeune homme. Pendant les deux jours qui suivirent, je repris le cours de ma vie telle que je l’avais laissée avant de prendre conscience de mes sentiments.

    Un soir, après les cours, Koyoto me proposa de prendre un verre avec lui. Je voulais saisir cette chance pour tout lui avouer.

    Une fois arrivés devant le restaurant où il voulait boire un verre, une jeune fille nous adressa un signe de la main. Je me demandais qui elle était.  Était-ce la sœur de Koyoto ? Nous nous dirigeâmes vers elle. Le jeune homme prit sa main et me la présenta.

    -          Ryuto, je te présente ma petite amie, Naomi.

    J’étais effondré. Je n’avais qu’une seule envie, c’était de pleurer, mais je n’en fis rien. Je m’efforçai tout au long de la soirée d’être un ami exemplaire, afin qu’il n’ait pas honte de moi.

    Une fois rentré chez moi, je me  précipitai dans ma chambre pour laisser mes larmes couler. Comment avais-je pu une seule seconde croire que Koyoto pouvait aimer un garçon comme moi ? Il était évident qu’il ne voyait en moi qu’un ami. Pourtant, mon  amour pour lui était toujours aussi fort.

    Finalement cet amour, ne restera à jamais qu’un secret, que j’aurai à garder pour moi seul indéfiniment!


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  • Droit d'auteur et Copyright

     

    Je poste cet article à titre d'information!

    Le centre de copyright où je suis m'a soigneusement invité à signaler la note de copyright sur chaque article afin de le signaler. Qu'il vaut mieux le faire plusieurs fois afin d'éviter le copiage sans autorisation et se protèger au maximun du vol.

    Si vous voulez copier, DEMANDER! C'est rien de compliqué.... (sauf peut être pour certain.)

     

    Voici un petit rappel des droits en France. Je mets cette article pour que les gens sachent ce qu'ils ont le droit et ce qu'ils m'ont pas le droit de faire.

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    Droit d’auteur

    Tout texte présent est soumis à des droits d’auteur (définition ci-dessous pour ceux qui ne savent pas ce que cela signifie) de ce fait, tous les textes (romans, nouvelles, poèmes …), personnages, lieux, histoires et auteurs sont la propriété d’Eroïne Devalda (sauf indication).

    Il est interdit à toute reproduction, copie ou plagia sans autorisation au préalable de l’auteur ! Faute de quoi, l’auteur sera en droit de porter plainte contre les personnes ayant volé l’œuvre.

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    Rappel

    Sont cités toutes les sections ayant des droits d'auteurs et où il faut une autorisation pour copier. Si une section 'est pas cité c'est qu'elle est libre de droit. Un rappel via un article est remit sur chacune d'elle dans "Avant de continuer".

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    Les images

    Les images qui sont dans la galerie d'image, sont ma propriété. Merci de ne pas les utiliser en disant ensuite qu'ils sont de vous alors que c'est faux.
     

    Les autres images de mon site et qui ne se trouvent pas dans l'une des galeries, viennent d'un peu partout, si les auteurs de ces images veulent que je les retire ou que je mette un lien de redirection vous pouvez me le demander, ce sera fait.

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    Je poste ici mes écrits et dessins afin de vous faire découvrir mon travail en cours, ou fini, ainsi que ma passion, ce n'est pas pour qu'on me le vole.

    Merci de respecter tout ce qui représente pour moi mes heures, voire des années de travail! Vous n'aimez pas qu'on vous vole votre travail alors respectez aussi  le mien!

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    Définition du dictionnaire :

    Les droits d’auteur sont l’ensemble des écrits exclusifs dont dispose un auteur sur ses œuvres originales

    Ses droits se divise en deux branches :

    • Le droit moral : la justice reconnait la paternité de l’œuvre à son auteur et assure le respect et l’intégrité de l’œuvre.
    • Les droit Patrimoniaux : Confère à l'auteur le monopole d’exploitation sur l’œuvre.

    En tant que branche du droit, le droit d’auteur est l’un des éléments essentiels de la propriété intellectuelle et de la propriété littéraire et artistique.

    (source : wikipédia)

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    Ce que dit La Lois

    Article L. 111-1 du Code de la propriété intellectuelle :
    L'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.
    Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral, ainsi que des attributs d'ordre patrimonial [...].

    Article L. 123-1 du Code de la propriété intellectuelle :
    L'auteur jouit, sa vie durant du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants-droits pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent.

    Ceci ce trouve dans tout support papier tel les livres. Ils sont également valable pour les site ayant un copyright.

    Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toutes représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionné par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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    Copyright

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    © CopyrightDepot.com sous le numéro 00050016 - Tout droit réserve à Eroïne devalda -

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    Pour ceux qui ne savent pas, voici une définition de ce qu'est un copyright :

    Comme le droit d'auteur, le copyright ne protège pas les simples idées. Son champ est généralement plus large que celui du droit d'auteur, car le copyright protège davantage l'investissement que le caractère créatif. Une seconde différence réside dans l'exigence de fixation matérielle des œuvres, sur un dessin, une partition musicale, une vidéo, un fichier informatique, ou tout autre support. Par exemple, les discours et les chorégraphies ne sont pas protégés par le copyright tant qu’ils n’ont pas été transcrits ou enregistrés sur un support. Sous réserve de cette fixation, la protection du copyright s'applique automatiquement aux œuvres publiées comme non publiées. Un enregistrement volontaire des œuvres auprès d’une administration peut être nécessaire pour apporter la preuve de ses droits devant les tribunaux.

    Le droit moral de l'auteur est reconnu par tous les pays de common law qui ont adhéré à la Convention de Berne. Le droit moral comporte :

    • le droit de parternité 
    • le droit au respect de l'œuvre

    Le droit moral est :

    • limité dans le temps.
    • transmissible aux héritiers à la mort de l'auteur
    • susceptible d’aliénation : l’auteur peut y renoncer.

    Les droits patrimoniaux confèrent le droit exclusif d'exercer et d'autoriser des tiers à exercer les actes suivants :

    • la reproduction de l'œuvre,
    • la création d’œuvres dérivées de l'œuvre originale,
    • la distribution de copies de l'œuvre au public (vente, location, prêt, cession), sous quelque forme que ce soit,
    • la représentation publique de l'œuvre, avec quelque procédé que ce soit.

    (source : wikipédia)


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  • Différentes  façon de publier un livre !

     

    Je vous présente un article qui vous explique les différentes façons de se faire publier mais également ce qui existe dans chaque type de maison d’édition.

    Toutefois, avant de partir à la chasse aux maisons d’édition, il est important de se poser des questions, que je ne m’étais pas posée avant. Cela vous permettra de savoir ce que vous voulez vraiment et aussi de savoir, vers quoi vous orienter.

     

    Quelles questions se poser avant de chercher une maison d’édition !

     

    Il faut déjà savoir que vouloir se faire publier de telle ou telle façon est avant tout un choix. Il n’est en aucun cas obligatoire de devoir synthétiquement passer par une maison d’édition pour se faire lire, surtout avec les possibilités numériques d’aujourd’hui. Il est devenu très facile de tout faire depuis chez soi et d'enfin pouvoir tout gérer sans souci !

    Votre choix doit être mis en évidence par rapport à ce que vous voulez vraiment faire de votre roman, d’où ce questionnement important avant le grand saut.

    -          Pourquoi je veux me faire publier ? (pour de l’argent ?  Pour partager ma passion ?  Pour la gloire ?....)

    -          Qu’est-ce que je veux tirer de cette expérience ?

    -          A qui est-ce que je veux adresser mon ouvrage (seulement ma famille ? la France ? le monde  entier ?)

    -          Suis-je suffisamment mûr pour accepter les critiques de la presse ?

    -           Est-ce que je suis prêt à engager une somme d’argent pour me faire publier ? (toute forme demande de l’investissement)

    -          Est-ce que mon œuvre vaut la peine de prendre tant de temps pour avoir une version en livre ?

    -          Suis-je capable de supporter que quelqu'un d’autre que moi gère mes œuvres?

    -          Est ce que je suis capable de supporter le regard des autres par la suite, ainsi que la pression que cela peut générer ?

    Après s’être posé ces questions, vous pouvez savoir si vous êtes plus à l'aise avec l'auto-édition, une maison d'édition, ou si ni l'un, ni l'autre ne vous tentent vraiment.

     

    Comment fonctionne une maison d'édition?

     

    Sauf pour l'auto-édition qui permet de tout faire soi-même dans la plus grande liberté, les maisons d'édition proposent des contrats !

    Déjà, certains d'entre vous se demandent peut-être pourquoi ils ont eu un refus de telle ou telle maison d'édition. Il faut savoir qu'une maison d'édition ne se base pas seulement votre texte mais sur une multitude de détails qui bien entendu, ne seront jamais signalés sur le papier de refus.

    Vous pouvez être refusé parce que :

    - Vous n'êtes pas passé par un professionnel alors que votre français n'est pas au top niveau (les maisons d'édition, même si elles prétendent repasser par un correcteur, aiment bien que ce travail soit déjà quasiment fait !)

    - Votre texte n'est pas original (il ressemble trop à d'autres textes déjà sur le marché)

    - Votre texte est jugé trop mauvais (peut être évité si vous passez par un professionnel qui vous dira tout de suite les défauts de votre texte)

    - Le thème de votre livre n’est pas adapté à la demande actuelle alors il préfère ne pas prendre le risque (cela vaut pour ceux qui tentent dans une maison d’édition, qui reçoivent un refus, puis quelques mois plus tard sont finalement acceptés)

    - Vous n'êtes pas assez connue : "Publier un ouvrage chez un grand éditeur représente le rêve de tout écrivain.
    Mais s’il est agréable de rêver à une gloire potentielle, la réalité correspond en général à un rejet des ouvrages écrits par des inconnus (99 %), les grands éditeurs évitant tant que faire se peut un risque commercial."


    Si votre texte est validé, il faut savoir que ce sera à durée déterminée ! Vous pouvez avoir des contrats de deux ou trois ans (suivant la maison d'édition) qui mettront à l'épreuve vos textes. Ce qui veut dire que si la maison d'édition juge que votre œuvre ne s’est pas bien vendue, ils arrêteront la vente et stopperont le contrat ! Dans le cas contraire, ils continueront en renouvelant le contrat une nouvelle fois à durée déterminée jusqu'à ce qu'il ne se vende plus comme ils le souhaitent.

    Ce qui veut dire que même une fois accepté, rien n'est encore gagné!

     

     

     

    Les différentes maisons d’édition

     

    Il existe trois différentes formes de maisons d’édition.

    Vous trouvez un peu partout sur le web des articles du genre, mais beaucoup manquent  cruellement d’informations. Pour résumer les autres articles, on peut dire que l’auto-édition c’est pour les désespérés, l’édition à compte d’édition est le top et l’édition à compte d’auteur le diable en personne. Je peux vous affirmer qu’en quelques mois de recherche et de questionnement d’auteur auprès des maisons d’édition, ces stéréotypes sont faux ! Il y a des maisons d’édition à compte d’édition qui arnaquent et des maisons d’édition à compte d’auteur qui font leur travail comme il le faut.

    Sur chaque type de maison d’édition,  je vais vous décrire ce que tout le monde écrit, et par la suite, ce que tout le monde désire cacher ou oublier de vous signaler.  Certaines informations viennent directement des maisons d’édition questionnées, voire d’auteurs rencontrés lors de mes manifestations ou d'aveux sur le net.

     

    Avant de continuer à lire, ce qui suit est un regroupement de tout ce que j'ai vu et entendu de la part de maison d'édition et d'auteur. Si vous êtes vous même auteur et que votre maison d'édition vous convient tant mieux, mais cette article previent juste de ce que peuvent faire certaine maison d'édition et que tous ne sont pas tout doux, tout gentil comme certain le pense, il existe de tout, alors mieux vaut être avertie. Merci de votre compréhension.

     

    Maisons d’édition : Auto-Edition

     

    Ce que l’on retrouve partout : Il s'agit d'une alternative à l'édition classique où des écrivains choisissent d'être leur propre éditeur. Cela suppose de la part de l'écrivain, beaucoup d'implication dans des secteurs inhabituels pour lui. Outre le fait qu'il doit écrire son livre, il doit aussi se charger des corrections, des différentes relectures, du formatage de son document, des formalités légales et suivant le type de diffusion choisi, de l'impression, du stockage, de la vente de son livre et de sa promotion.

    Ce qu’on oublie de vous dire : Ce que l’on oublie de signaler, c’est que certains services de maisons d’auto-édition proposent de tout faire contre monnaie sonnante et trébuchante.

    Dans ce genre d’offre, on peut vous proposer de tout faire, et même de vous inscrire dans le réseau d’un distributeur pour que les librairies (traditionnelles ou de vente en ligne) vous commandent.

    Information importante :ISBN est indispensable si vous voulez commercialiser vos écrits, sans ce numéro il est interdit de vendre un livre. Il faut également savoir qu’il est gratuit, de ce fait, refusez si on vous le fait payer ! N’oubliez pas aussi que si vous voulez vendre, il faut être inscrit à « la bibliothèque nationale de France »(BNF)

     

    Mon avis :Je trouve que l’auto-édition est la façon la plus simple de se faire publier lorsqu’on veut avant tout partager par passion ses œuvres. De plus pour ceux qui veulent partager leurs œuvres avec leur famille, entourage et avoir pour eux seuls le mérite de la réussite, c’est également le meilleur choix, sans compter que tout l’argent de la vente revient à l’auteur (sauf contrat particulier avec la maison d’auto- édition qui propose de mettre d'eux même sur des pateformes)

    De plus  il est devenu simple de se faire publier de cette façon, car le numérique facilite le tout sans pour autant être très cher. De plus, avec Internet et en prenant un peu de son temps, on peut parfois faire beaucoup mieux qu’une maison d’édition en récoltant tout le mérite pour soi !

    Je vous conseille également ce site qui vous propose plein d’informations pour faire pas à pas votre auto-publication sans erreur : http://www.syl.vlana.fr/index.php

     


     

    Maison d’édition à Compte d’Edition

     

    Ce que l’on retrouve partout : Le seul vrai contrat d'édition est le contrat à compte d'éditeur.
    L'auteur n'a bien évidemment rien à payer, l'éditeur prenant à son compte l'ensemble de la démarche éditoriale. C'est-à-dire qu'il fait corriger le texte, le met en page, réalise la couverture et s'occupe de la diffusion. Dans ce contexte, l'éditeur a tout intérêt à ce que le livre se vende le mieux possible ! C'est pourquoi les éditeurs ne prennent pas de risque : ils publient ce qu'ils sont certains de vendre le mieux... D’où la réelle difficulté à être publié !

    Ce qu’on oublie de vous dire : Ce que l’on oublie de vous signaler, c’est qu’une maison d’édition, pour prétendre être à compte d’édition, prend à ses frais le correcteur, le graphiste, ainsi que la mise en page. De ce fait, si elle vous demande une somme d’argent pour une certaine quantité de livres, elle a le droit de se faire appeler « maison d’édition à compte d’édition ». Les sommes demandées par ces dernières peuvent aller de 500 euros  à 3 000 euros,  voire plus ou parfois encore vous font payer des petits supléments tel qu'une couverture avec un grasphime et si vous refuser, vous aurez juste une page blanche avec votre titre. Je signale aussi que vous devez également vous payer un correcteur ; le plus souvent, les refus sont expliqués par le simple fait que vous n'êtes pas passé par un correcteur avant, quelle que soit la taille de la maison d'édition. Dans tous les cas, vous avez de nombreux frais à votre charge sans même vous en rendre compte!

    Ce qu’il faut également savoir, c’est qu’ils vous font un contrat à durée déterminée, généralement de deux ans,  pour une sorte de période d’essai. S’ils estiment que votre ouvrage ne leur rapporte pas assez d’argent, ils arrêteront de le produire sans discussions !

    Il ne faut pas oublier que le pourcentage gagné sur la vente de votre livre est très maigre. La maison d’édition gagnera environ 25% à 35% du prix du livre et vous, 15% seulement  si vous êtes chanceux, sinon ça peut descendre jusqu’à 5%. Tout le reste de l’argent revient de droit à la maison d’édition sous le prétexte qu’ils engagent plus de frais que vous.

    J’ai également entendu de la part de certains auteurs que des maisons d’édition à compte d’édition ne les payent pas, alors qu’en dédicace, ils auraient facilement vendu, à eux seuls, plus d’une centaine de livres.  Malheureusement, ils n’auraient aucun moyen de porter plainte à cause de la complexité du contrat ainsi que des tournures de phrases. Donc, même s’ils sont peu nombreux, méfiance….

     

    Mon avis :Il est évident que si on veut une garantie au niveau de la mise en librairie de son ouvrage, c’est la bonne solution pour le simple fait que les maisons d’édition à compte d’édition gagnent leurs argents sur la vente de vos livres. Toutefois, il ne faut pas oublier que ces gens pensent plus à l’argent qu’ils vont se faire sur votre dos qu’à vous-même, et s’ils estiment que vous ne leur rapportez rien, soit ils vous refusent d’emblée lors de la validation de votre manuscrit, soit ils vous jettent après essai, sans oublier ce que les trois auteurs m’ont signalé dans le dernier point ci-dessus, mais après qui ne tente rien n'a rien.

    Exemple de maison d'édition à compte d'édition : Edition Editis, Edition France loisir, Edition bscpublishing

    Maison d’édition à Compte d’Auteur

     

    Ce que l’on retrouve partout : l'éditeur n'en est alors pas un, mais c’est plutôt un prestataire de services puisqu'il fait payer à l'auteur un certain nombre de choses.
    Attention, les pièges sont nombreux et les arnaques fleurissent !
    Un prestataire de services doit être clair, surtout sur ce qu'il propose. Par contre, puisque l'éditeur est payé par l'auteur, il est évident qu'il n'a aucun intérêt à payer un diffuseur pour mettre les livres en rayon. Dans le cadre des comptes d'auteur, c'est bel et bien l'auteur qui doit faire le travail !
    Et pourquoi pas ? De nombreux auteurs vendent uniquement dans les salons. Le tout est de le savoir et d'être clair sur ce que l'on attend du prestataire et sur ce qu'il propose !

     

    Ce qu’on oublie de vous dire : Ce qu’on oublie de dire, c’est qu’on généralise trop ce genre de maison d’édition et que l’on met  tout le monde dans le même sac comme c’est souvent le cas dans un grand nombre de situations. Malheureusement, comme ils gagnent de l’argent principalement grâce à vous, vous n’avez aucune réelle  garantie d’être dans une librairie pour la simple raison qu’il leur suffit de vous demander de l’argent pour en avoir, donc qu’il y ait de la vente ou pas, ils s’en fichent. De plus, ce genre de maison d’édition prétend offrir plus de chance aux jeunes auteurs, c'est vrai dans le sens ou il accepte facilement tout le monde.

    Personnellement, je définirai qu’il existe deux types de maison d’édition à compte d'auteur ; ceux qui profitent totalement de ce titre pour arnaquer les gens et ceux qui font plus ou moins leur travail comme il se doit.

    Type Un :Ce sont des maisons d’édition qui vous arnaquent sans scrupule. Elles se font passer pour des maisons d’édition qui publieront votre ouvrage alors qu’en réalité, rien ne sera fait. Malgré un contrat, il n’y aura aucune correction de faite, un graphisme médiocre et vous n’aurez chez vous que les quelques exemplaires que vous aurez vous-même payés. Vous ne serez dans aucune librairie, que ce soit en magasin ou en ligne sur Internet, et personne n’aura la possibilité de commander vu que le titre « maison d’édition » ne sera qu’une façade. De plus, vous ne gagnerez rien sur les soi-disant ventes étant donné qu’il n’y en aura pas et ils trouveront une excuse bidon à vous faire avaler jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que vous vous êtes fait arnaquer.

    Il est facile de reconnaître ce genre de maison, car ils sont souvent très petits et pas connus du tout.

     

    Type Deux :Ce sont des maisons d’édition à compte d’édition qui l’ont fait par choix. Ils vous font payer un correcteur, le graphiste ainsi que les épures ; malgré ça, vous serez dans quelques librairies en ligne, magasins, et on peut vous commander facilement.

    Pour savoir si vous avez affaire à ce genre de maison d’édition, vous devez effectuer quelques vérifications obligatoires afin d’être sûr que ce n’est pas une maison du type Un et que vous ne vous faites pas arnaquez:

    - Regardez si sur leur site figure une page « presse » (la plupart du temps, c’est souvent le résultat des auteurs, vu que la maison d’édition n’exploite pas à fond leurs réseaux de communication).

    - Prenez l’un des titres puis allez sur google pour voir ce que donnent  les recherches.  S’il vous envoie sur des sites du type Amazon ou Fnac, c’est qu’ils sont réellement en vente en ligne et dans les magasins.

    -  Vérifiez s’ils ont un distributeur signalé. Les librairies commandent via distributeur ; avoir un distributeur signifie souvent être un minimum sérieux. Donc si vous voulez, testez l’un de leurs titres pour voir si on peut les commander en librairie.

    S’ils ont tous les points ci-dessus et seulement tous les points, vous pouvez tenter votre chance avec ce type de maison d’édition (cela revient au même que de se faire auto-publier parfois). Toutefois penser à vérifier par derrière ce qu’ils font (surtout au niveau de leur correcteur ou de leur plage de diffusion) et n’ayez pas peur d’un peu les secouer pour que le travail soit fait, car ils ont tendance à bâcler !

     

    Mon avis :De toutes les manières de se faire publier, c’est celle qui présente le plus de défauts, suite à la mauvaise publicité qu’on lui fait et à la non-garantie de se retrouver dans une librairie (faut le dire c'est rare aussi de se trouver en librairi avec ce type de maison d'édition). Toutefois, comme pour les maisons d’édition à compte d’édition, ils ne pensent qu’à se faire de l’argent sur votre dos, mais d’une autre manière. Même si votre ouvrage ne se vend pas, vous leur avez au moins payé des frais qu’ils n’ont pas eu à payer, de ce fait votre ouvrage présente moins de risques d’être arrêté trop tôt s’il y a faible vente (à condition d’être dans le type deux). Toutefois si vous voulez vraiment tentez avec eux, c'est seulement pour la jouer cool, découvrir ce qu'on ne connait pas avec l'auto-édition et ce faire un carnet d'adresse. Sinon préfèrez l'auto-édition, vous aurez moins de surprise et puis certaine maison d'auto-édition peuvent parfois vous proposez autant qu'une maison d'édition à compte d'auteur...

    Exemple de maison d'édition à compte d'auteur : Je livre mon histoire, Edition Bénévent, Edition Baudelaire, Publibook

     

    Conclusion

    Pour ma part, je ne souhaite plus me faire publier par une maison d’édition. Je me ferai publier par Auto-édition. J'ai travaillé avec une maison d'édition, j'ai discuté avec beaucoup d'autres de toutes catégories (grande, moyenne, petite) et de mon point de vue, l'auto-édition est la meilleure façon si on veut être tranquille, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit, d'avancer à son propre rythme et surtout de le faire par passion. En ce qui me concerne, ce que je n'ai pas aimé, c'est que je me sentais obligée de tout le temps vérifier ce que la maison d'édition faisait, et je sais que ce n’est pas fait pour moi, je n’arrive pas à faire facilement confiance aux gens, surtout qu’on ne peut pas les mettre vraiment à l’épreuve pour voir si ça colle avec vous ou pas. C'est trop de stress inutile. C'est pas faute de ne pas avoir essaye, mais j'arrive réellement pas à avoir confiance à des gens qui ne pense qu'au fric alors que je fais ça par pure passion, et avant tout, pour moi-même. J'aime être entouré de gens passionnés, et c'est comme ça. Je préfère que ça reste seulement et uniquement de la passion.  Je préfère courir la toile pour avoir en retour, un petit quelque chose (ex : com d'avis, vente de livre, etc...). je trouve ça plus gratifiant qu'un "oui" d'une maison d'édition, car, pour moi, lorsqu'on écrit, c'est pour être lu et c'est tout!

     

    Donc par choix, je ne me ferai plus qu'auto éditer lorsque j'en aurait les moyen afin de partager mes écrits avec ceux qui le désire en version papier.

     

    Merci à vous d'avoir lu cette article en espèrant que cela profitera à beaucoup, car j'ai fait d'énorme recherche pour le faire afin de ne pas écrire n'importe quoi et rester dans le vrai.


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  • Tales of Symphonia: Dawn of the New World

     

    Plate forme :Wii, game cube

    Prix :64 euros

    Type de jeu :Rpg

    Sortie du jeu :13 Novembre 2009

     

    Résumé :

    Prenant place deux années après la fin du premier volet, Dawn of the New World met en scène deux nouveaux protagonistes, Emil et Marta, lancés sur les traces d'un sinistre individu ayant causé la destruction du village de Palmacosta et la mort de ses habitants. Toutes les preuves semblent désigner Lloyd, le héros du premier volet, comme l'auteur de ce forfait, faisant de lui l'ennemi à abattre pour le jeune Emil. Introverti et peu sûr de lui, ce dernier va voir son caractère littéralement transformé, devenant subitement brutal et agressif au contact d'une créature nommée Tenebrae, après avoir signé un pacte avec l'esprit de Ratastosk contenu dans une pierre mystique logée dans le front d'une jeune fille nommée Marta. Soumis régulièrement à ces changements de personnalité, Emil devra malgré tout se focaliser sur sa quête aux côtés de Marta et de l'énigmatique Richter.

    Mon avis :

    C’est un très bon jeu avec un excellent scénario où divers intrigues se suivent. Au final on veut savoir où vont vraiment aller nos héros et on ne se lasse plus avant de l’avoir fini.

    Le seul reproche serait qu’il n’y a pas d’explication sur les marches à suivre et on se perd assez vite sur ce qu’il faut faire.


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  • Wii fit plus

     

    Plate forme : Wii

    Prix : 99 euros (avec la balance), 16 euros (jeu seul)

    Type de jeu : Sport

    Info sup :http://www.nintendo.be/NOE/fr_BE/games/wii/wii_fit_plus_13584.html


    Résumé :

    Faire divers sport sur une balance . Suivit régulier du poids avec comme but d’en perdre.

    Mon avis :

    Très bon jeu où l’on s’amuse . Nos amis les animaux peuvent même se faire suivre ce qui est bien. Divers jeux pour tout les goûts de quoi aviver l’envie de faire du sport chez soit plus souvent.


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