• C’est mon groupe favori. Celui que j’aime, que j’écoute à longueur de temps. La chanteuse du groupe à une voix magnifique qui est également inégalable. A chaque fois que j’entends quelqu’un d’autres qu’elle chanter l'une de ses chansons, j’ai toujours l’impression qu’il massacre ses interprétations. J’ai limite honte d’eux. Seul Amy lee à une voix qui peut colle à ses chansons.

    Sinon voici quelques infos (enfin quelques, vite dit) sur le groupe.

    Source : wikipédia

     

     

    Membre actuelle du groupe: Amy Lee (chant, Piano, clavier, Harpe, Présent dans le groupe de  1996 jusqu’à maintenant ), Terry Balsamo (guitare dans le groupe depuis, Présent dans le groupe de 2004 jusqu’à maintenant), Tim McCord (basse, Présent dans le groupe de  2006 jusqu’à maintenant), Will Hunt (batterie, Présent dans le groupe de 2007 jusqu’à maintenant), Will "savant" Hunt (Programmes battements, Présent dans le groupe de 2009 jusqu’à maintenant)

    Ancien membre du groupe : David Hodges (Piano, Présent dans le groupe de 2000 à 2002), Ben Moody (Guitare, Présent dans le groupe de 1996 à 2003), Will Boyd (basse, Présent dans le groupe de  2000 à 2006), John LeCompt (guitare, Présent dans le groupe de 2000- à 006), Rocky Gray (batterie, Présent dans le groupe de 2000 à 2006), Troy McLawhorn (guitare, Présent dans le groupe en 2007)


    Histoire du groupe :  Amy Lee et ben Moody sont les créateurs du groupe. C’est après avoir entendu la magnifique voix d’Amy que Moody lui demanda de former Evanescence. Le groupe fait ses début à Little Rock ( USA) dans les année 1990. Influencé par d’autres artistes, ils ont sortie des EP par leur propres moyens. Sans même les bénéfice des concerts, le groupes se fessait une bonne réputation.

    Les Fans, au début ont classés le groupe comme Rock Chrétien, à cause de leur chorale et autres chants mélodieux assortie avec des sons électriques.

    La première chanson qui les fît vraiment connaître c’était Understanding, diffuser sur une radio. Grâce à cette chanson, ils ont pu avoir un nouveau membre, David Hodges.

    A eux trois ils ont pu crée leur premier album : Origin. Qui fait bien entendu un tabac dès leur sortie. Ce n’est toutefois que lors de la sortir de Fallen, leur second album qui se font connaître au monde entier et alors gravie les échelons de la renommé internationale dans le monde de la chanson.

    Discographie :

    Les EP : 1998 : Evanescence, 1999 : Sound Asleep, 2003 : Mystery

    Les albums : Origin (2000), Fallen (2003), The Open Door (2006), Titre inconnu (2011)


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  • Ecrire,

    une passion avant tout!

     

    Je voudrais vous parler un peu de mes passions que je partage avec vous, gratuitement, sur ce site.

    Pourquoi cette passion pour l’écriture, le dessin, le graphisme en tout genre ?  Parce que ce sont les seuls moyens que j’ai trouvés pour pouvoir partager mon univers avec les autres personnes. Je suis quelqu’un qui déborde d’imagination. Il me suffit d’un thème pour que je puisse immédiatement vous inventer, à partir de celui-ci, une histoire entière.

    Quels que soient les moyens mis en œuvre, texte, dessin, vidéo, graphisme, ou encore création manuelle, ils me permettent de vous faire partager mon monde de rêve.

    Comment j’arrive à avoir une telle imagination ? Je ne sais pas du tout. Toutefois, il m’arrive de trouver un peu d’inspiration après avoir visionné un film ou après la lecture d’un roman. En ce qui me concerne, c’est quelque chose de facile et de tout à fait naturel de créer un monde, une histoire, à partir de rien.

    Ce site est là pour vous permettre de visualiser, de lire mon monde imaginaire. Je le fais gratuitement, car c’est une véritable passion. Je ne cherche à en tirer aucune gloire en les présentant sur ce site, loin de là. Je veux juste faire découvrir ou partager ma passion avec les autres. Avec ceux qui aiment lire et découvrir des nouveautés. Après, on aime ou on n’aime pas, j'accepte cela ; tout le monde ayant ses propres opinions,  vous avez le droit de vous exprimer, je ne supprimerai jamais aucun commentaire, même s'il dit que je suis incompétente dans tel ou tel domaine, vous avez le droit de le penser (on est après tout dans un pays libre). La seule chose que je souhaite, c'est qu'on respecte mon imagination et mon travail ! Vous voulez qu'on vous respecte, alors avant toute chose, respectez les autres !

    Même si c'est une passion, elle prend du temps, que ce soit pour dessiner,  peindre, prendre de belles photos, écrire un article, ou un poème, ou encore, le plus gros de mes travaux, écrire un roman.

     

    Je sais que beaucoup vont me dire que ce serait bien de me faire publier, mais je n’en ferai rien, car après avoir tenté la publication d’un premier roman, j’ai pu constater que les maisons d’édition ( que ce soit aussi bien à compte d’édition qu’à compte d’auteur), ne sont en aucun cas sur la même longueur d’onde que moi. J'ai beaucoup de mal à être à l'aise avec ça, je n'aime pas être soumit à un contrat, j'aime trop ma liberté de mouvement sur mes oeuvres pour en retenter de publier une autre oeuvre. À la place, je vous propose mes productions gratuitement sur mon site, en téléchargement, ou bien en livre que j’auto-publierai pour ceux qui désireraient l’avoir chez eux.

     

    C’est parce que je fais ça réellement par passion que je le propose de cette façon.

     

    Je ne peux que souhaiter une seule chose, que vous aussi, vous ayez une passion, et que vous sachiez la partager comme moi-même je la partage, avec le cœur. Ecoutez les avis des autres, afin d’apprendre encore et encore, pour être toujours plus passionnés par ce que vous faites, et également un peu meilleur chaque jour.


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  • L’école de la nuit

    Attention : cette histoire figure dans les projets de roman également.

    Depuis déjà pas mal de temps, je suis devenue ce qu’on peut appeler une personne de la nuit. Pendant de  longues journées,  je reste dans mon lit, enfin, plutôt à dormir sur ma table de cours au plus grand regret de ma mère et la nuit, je surfe sur internet, fais des virées nocturnes, bref, « je vis à l’envers », comme le dit si bien ma mère. Ma mère a tenté à plusieurs reprises de me faire « reprendre le cours normal des choses», c'est-à-dire m’obliger à dormir la nuit pour que je puisse ainsi suivre mes cours au lycée la journée. Elle a testé diverses solutions comme me donner des somnifères puissants ou encore m’obliger à rester éveillée toute la journée afin que je puisse dormir la nuit. Elle a même contacté une fois un centre médical du sommeil afin qu’il propose une solution pour ma « maladie ». Personnellement, cette vie ne me dérange pas du tout. C’est plutôt à la vie de tous les jours de s’organiser en fonction de mon rythme de vie. Lorsque j’ai soumis cette réflexion à ma mère, elle a cherché avidement à me faire suivre des cours le soir. Si je ne parvenais pas à étudier convenablement la journée comme tous les enfants « normaux », alors pourquoi ne pas me faire faire ça la nuit ? N’aimant pas vraiment l’école, je n’ai pas aidé ma mère dans ses recherches pour trouver un établissement adéquat. Au bout de quelques mois de recherches, elle a enfin trouvé ce qu’elle voulait, une école de nuit. Sur la présentation du site, il est précisé que l’établissement ouvre uniquement la nuit pour les personnes ne pouvant pas vivre le jour. Comme le rythme de vie est différent, il y a aussi obligation de vivre dans un internat pour la semaine et rentrer chez soi le weekend.

    Ma mère a voulu m’y inscrire immédiatement afin que je puisse retrouve une scolarité, disons, …stable. Je n’ai en réalité aucune envie d’y aller. L’idée de devoir intégrer un internat ne me plait pas beaucoup. Je ne veux pas avoir à respecter leur règlement, qui doit sans doute être autoritaire.

    Une fois les papiers remplis, ma mère a demandé visiter les lieux avant de m’y envoyer définitivement. Nous n’avons pas eu besoin d’attendre longtemps avant d’avoir une réponse. Nous sommes donc allées un soir visiter ce lycée si particulier. Après trois heures de route, nous atteignons cet établissement isolé au cœur d’une forêt.  Un homme charmant nous accueille. Il nous présente les diverses parties du lycée et nous fait également visiter l’internat en me précisant quelques règles. Ma mère avale les paroles de l’homme sans difficulté ; personnellement, c’est autre chose qui m’intrigue dans ces lieux. L’atmosphère est tout ce qu’il y a de plus étrange, ainsi que l’odeur qui flotte là. Je trouve cet endroit étrange et mystérieux. Une fois la visite terminée, ma mère m’informe qu’elle s’est décidée. Pour le prochain semestre, j’irai étudier dans ce lycée. Ma vie actuelle me plait vraiment et je n’ai pas envie de changement, mais rien ne peut la faire renoncer à sa résolution.

    Un mois plus tard j’intègre donc ce lycée. Les élèves me regardent tous étrangement. Je dois partager ma chambre avec une fille de mon âge et de ma classe. Tout comme durant ma visite, je trouve que les élèves dégagent  eux aussi une odeur étrange. Ma camarade de chambre reste avec moi durant quelques jours, histoire de me présenter un grand nombre d’élèves afin que je me fasse des amis. Malgré leurs bonnes intentions, j’ai tout de même l’étrange sensation d’être différente d’eux. Ils ont pourtant le même rythme de vie que moi, mais quelque chose en eux me donne des frissons. Je n’arrive pas à savoir quoi, mais je ne me sens pas en sécurité.

    Ma première semaine de cours passée, je retourne chez moi pour le weekend. Le dimanche soir, je n’ai vraiment pas envie de retourner au lycée, mais ma mère ne céde pas.  Au bout d’un mois, je finis par abdiquer, non pas parce que je suis fatiguée d’essayer de convaincre ma mère, mais parce que j’ai rencontré quelqu’un. C’est un jeune homme vraiment charmant et gentil. Il me protège et fait tout pour que je me sente bien entre ces murs. Son odeur est encore différente des autres. Elle semble bien plus forte et bien plus imposante que celui des élèves de ma classe. Tous les élèves du lycée semblent le respecter plus que tout.  Il a même droit à quelques privilèges qu’il me laisse partager de bon cœur. J’ai un peu de mal par rapport à toute cette gentillesse. Après quelques semaines, il m’invite dans sa chambre. Je ne sais vraiment pas si je dois accepter ou pas son invitation. Finalement, je décide de me laisser tenter et je le rejoins donc tôt, un matin, dans sa chambre. Visiblement, il a droit à certains privilèges : il est seul dans sa chambre et c’est également une grande pièce. Il est vraiment heureux de me voir arriver et de constater que j’accepte de le voir en-dehors des heures de classe. Personnellement je ne me sens pas vraiment à l’aise, à  me retrouver seule avec lui dans cette pièce. Il me fait signe de m’installer. Je m’assois sur son lit dont la couverture est particulièrement douce. Le jeune homme s’installe à mes côtés et m’embrasse dans le cou tout en me murmurant.

    -          J’aimerais faire de toi ma compagne !

    Surprise par sa demande, je ne sais pas vraiment où me mettre. Je suis dans ce lycée depuis seulement quelques semaines, et voilà que le garçon le plus côté du lycée me demande de sortir avec lui… Un grand nombre de filles rêverait d’avoir cette chance, et je ne comprends pas pourquoi il  m’a choisie, moi ! Voyant mes hésitations, il m’en demande les raisons.

    -          Pourquoi moi ?

    -          Pour une enfant de la nuit, je trouve que tu as plutôt une odeur particulière. On dirait presque celle d’un humain !

    Je comprends alors ce qui me tracassait tant. Cette école est si particulière parce que c’est une école pour enfants de vampires ! Je ne l’aurais jamais compris s’il n’avait pas prononcé ces paroles révélatrices. Je suis terrorisée, et je vois bien qu’il le ressent. Je ne veux pas qu’il découvre qu’en réalité je suis humaine, et sans comprendre pourquoi, je l’embrasse. Il prend cela pour une acceptation de ma part… et il a raison, c’en est une ! J’ai enfin compris où je suis, mais bizarrement,  je n’ai plus peur comme avant. Je me sens au contraire, sereine et j’ai l’impression d’être à ma place malgré tout.

    Finalement, je suis contente d’aller chaque semaine dans ce lycée, et ma mère ne s’en plaint pas. Je vis le rêve d’un grand nombre de filles, pouvoir vivre et étudier avec de vrais vampires.


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  • La forêt des dragons

     

    Attention : cette histoire figure dans les projets de roman également.

    Nous venions tout juste d’emménager dans cette nouvelle ville. Mes parents ne supportaient plus de vivre dans notre ancienne maison depuis le décès de mon frère aîné. Mon père n’avait pas eu trop de difficultés à se faire muter dans un autre commissariat. Il était policier depuis la fin de ses études, il disait continuellement que c’était un métier honorable et qu’il était fier de l’exercer. Enfin, il racontait ça avant. Mon frère s’est tué il y a trois mois avec l’arme de service de mon père après avoir fumé un joint ; ce fut, je crois, un gros choc pour la famille. Mes parents voulurent changer de maison afin de recommencer leur vie. Il avait beaucoup trop de souvenirs dans notre ancienne demeure.
    Nous avons donc déménagé dans une grande et luxueuse maison proche d’une forêt. Dès mon arrivée sur ces terres, j’avais ressenti quelque chose de bizarre dans cette forêt. Il y avait comme une présence que je n’arrivais pas à définir. Ma chambre avait vue sur cette forêt qui m’intriguait.
    La première semaine passa et je ressentais de plus en plus cette énergie mystérieuse. Toutefois, lorsque je m’approchais trop des arbres, j’avais la peur au ventre, comme si quelque chose au fond de moi me disait de ne pas m’aventurer plus loin.
    Mes parents avaient la sensation de vivre mieux dans cette nouvelle maison. Ils disaient qu’ils avaient enfin retrouvé le calme et la paix. J’avais davantage l’impression qu’ils essayaient d’oublier mon frère afin de continuer à vivre comme avant. Je ne pouvais pas les blâmer, moi-même j’avais du mal à assumer sa disparition brutale.

    Un soir, ma mère rentra dans ma chambre sans prévenir. J’étais à la fenêtre en train d’observer cette forêt qui m’intriguait tout en fumant ; lorsque ma mère vit la cigarette, elle jugea mon attitude indécente et me disputa. Sans comprendre pourquoi, je quittai la maison et partis en courant dans la forêt. Il faisait noir et je ne voyais pas grand-chose, et j’étais très en colère contre ma mère. Je comprenais qu’elle ait peur que je commette la même erreur que mon frère, mais j’avais du mal à accepter qu’elle me traite de cette façon pour une simple cigarette.
    Je m’étais enfoncé dans la forêt sans même réfléchir. Au bout de plusieurs minutes de marche, je m’assis contre un arbre afin d’évacuer toute ma fureur. Une fois ma colère dissipée, je regardai pour la première fois où je me trouvais. La partie de cette forêt semblait bizarre. Les arbres étaient touffus et la nuit recouvrait tout de son voile noir. Je me levai et c’est là que je réalisai dans quelle situation je m’étais mis tout seul. J’étais perdu ! Après la colère venait le désarroi. À cause de mon manque de sang-froid, j’avais réussi à me mettre dans une situation inquiétante. J’essayai du mieux que je pus de ne pas céder à la panique. Mes parents se rendraient bientôt compte que je ne revenais pas et enverraient des gens à ma recherche. Je m’accrochais à cette idée et, afin de leur faciliter la tâche, je restai là où j’étais. Je demeurai sans bouger quelques heures avant de commencer à avoir très froid. Je me levais de temps en temps pour marcher en espérant me réchauffer, sans grand résultat. Lorsque je m’assis de nouveau, le froid m’engourdit. J’avais beau lutter contre le sommeil, il me gagna peu à peu. Je fis alors un rêve étrange. Une meute de loups s’approchait de moi pour me dévorer. J’étais, après tout, seul dans une forêt, la nuit. Je ne bougeais pas, comme paralysé, quand soudain, une étrange créature venait me sauver. Elle était un peu plus grande que moi. Sa peau était écailleuse et brun foncé. Deux paires d’ailes étaient attachées à son corps, l’une sur son dos et l’autre sur ses sortes de bras. La créature avait également deux jambes qui lui permettaient de se poser au sol. Les loups s’étaient reculés devant elle. Ils hésitaient à passer à l’attaque. Soudain, l’un d’eux se décida et sauta sur l’être ailé. Une lutte sans merci se déroula devant moi. Une fois le combat terminé, la créature me regarda. J’avais compris qu’il s’agissait d’un dragon. J’avais peur qu’il décide de me dévorer mais au lieu de ça, il s’allongea à côté de moi et s’endormit. Lorsque mon rêve se termina, je sentis dans mon sommeil comme une douce chaleur à mes côtés qui me réconforta. C’était comme si ce rêve m’avait réchauffé et rassuré.

    Au petit matin, lorsque le soleil se leva, je me réveillai en douceur. J’avais finalement réussi à passer une bonne nuit, contrairement à ce que je pensais. Tandis que je me levais, je remarquai au sol des traces de sang et de lutte. Une trace plus large se dessinait à mes côtés. Le sol s’était affaissé sur une bonne distance, comme si un immense animal s’était couché là. C’est alors que je repensai à mon rêve. Je me dis que ça n’avait pas pu réellement se produire, car les dragons n’existent pas. Ces créatures ne sont ni plus, ni moins que le résultat de notre imagination. Je restai assis encore un long moment avant de commencer à avoir faim. Mon ventre gargouillait hardiment. Je me levai donc et  marchai dans l’espoir de trouver des fruits ou autres baies qui pourraient me nourrir un peu. Après deux bonnes heures de recherche, j’ entendis le crépitement d’un feu. Je sentis naître en moi l’espoir de trouver enfin quelqu’un. Je cherchai en courant d’où venait ce bruit. Une fois que j’eus repéré le foyer, il n’y avait personne. Le feu brûlait seul, sans personne pour veiller dessus. J’étais déçu par ce faux espoir. Je le fixai un instant quand je sentis derrière moi quelque chose d’imposant, comme la présence d’une grande créature qui me soufflait son haleine chaude dans la nuque. Je me retournai et c’est alors que je le vis. Le dragon de mon rêve. Effrayé, je reculai et tombai sur le sol. L’animal ouvrit alors sa gueule et laissa tomber un lapin en charpie devant moi. Avec sa tête, il poussa le cadavre dans ma direction. Visiblement, il avait chassé ce gibier pour que je puisse me nourrir. Je regardai le feu un moment puis je lui parlai gentiment.
    - Dis, c’est toi qui as fait ce feu ?
    Bien entendu, il ne répondit pas. Il s’assit non loin du feu et me regarda. Ses yeux étaient d’un bleu ciel magnifique. Ils me faisaient penser à ceux de mon défunt frère. Je  mis le lapin de côté et je m’avançai vers la créature. J’approchai ma main délicatement, ne sachant comment il pouvait réagir, puis le caressai. Il se laissa faire sans rien dire. Sa peau était visqueuse comme celle des poissons et ses grandes écailles semblaient former une carapace impénétrable. Le toucher me procurait un grand plaisir. Je posai ma tête contre la sienne afin de sentir sa respiration lente et puissante. Je lui parlai à nouveau. J’avais la sensation qu’il comprenait lorsque je m’adressais à lui.
    - Dis-moi dragon, je me suis perdu dans cette forêt, pourrais-tu m’indiquer le chemin du retour ? Je t’en serais reconnaissant !
    L’animal se leva puis se courba. Il attendit un moment jusqu'à ce que je comprenne que je devais monter sur son dos. J’eus du mal à grimper tant sa peau était lisse ; je risquai de glisser à tout moment. Une fois assis, je vis comme deux trous dans la jonction des ailes. J’y glissai mes mains afin de m’agripper. Cela ne semblait pas lui faire mal vu qu’il ne réagit pas et ne laissa paraître aucun signe de douleur. Il s’accroupit un moment puis se propulsa haut dans le ciel. En seulement quelques secondes, nous nous retrouvâmes haut dans le ciel, les arbres. Sa manière de voler était assez particulière du fait de ses quatre ailes. Pendant que les deux qui étaient sur ses bras montaient, les deux du dos descendaient, et vice-versa. On avançait à grande vitesse. J’avais l’impression d’être monté sur une nouvelle attraction à sensation tellement on allait vite. Parfois, il montait très haut pour, l’instant suivant, redescendre en piqué. Ce petit voyage sur son dos m’amusait énormément. Soudain, il resta un moment sur place puis plongea vers la forêt. J’étais pris de panique, ne comprenant pas ce qui se passait. Une fois qu’il eut posé ses pattes arrière sur le sol, j’entendis des gens m’appeler. Je  compris que la créature avait entendu ces appels depuis le ciel. J’étais impressionné par son ouïe aussi développée. Il me laissa descendre puis, avec sa gueule,  me fit signe de partir retrouver les miens. Je remerciai l’animal puis courus un moment avant de tomber nez à nez avec mes parents qui étaient visiblement plus qu’inquiets. Tandis que je serrai ma mère dans mes bras, je regardai le ciel et vis une dernière fois celui qui m’avait aidé à passer la nuit dans cette forêt.


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  • Cette nouvelle est publiée dans le 1 Hors série de "Vampire et sorcier le Mag"
     lire le mag complet :
    le mag

    L’île aux sirènes

    Avez-vous déjà entendu parler de l’île aux sirènes ?

    Personnellement, j’en ai souvent entendu parler de par mon grand-père. Il me racontait souvent dans mon enfance « Mon petit Cédric, je vais te conter la légende des sirènes », c’est alors qu’il me parlait de cette île mystérieuse où vivaient des sirènes magnifiques. Peu de gens parvenaient à trouver cette île, mais mon grand-père m’expliqua en détail à quoi elle ressemblait d’après la légende.
                C'était une petite île qui ressemblerait à tant d’autres. Une montagne en son centre, une forêt magnifique l’entourant et une mer d’un bleu tel qu’on se croira tau paradis. Dans l'île, existerait un immense lac ayant un débouché secret sur la mer. C’est là que se trouverait le repère des sirènes. Il serait protégé par un gardien que personne ne connaissait. La seule chose qu’on savait de lui, c’était, qu’il était redoutable et que lorsqu’on l’aurait vaincu, la récompense serait de pouvoir apercevoir ses créatures fabuleuses. Toutefois, personne n'a jamais confirmé la véracité de cette fable. Malgré tout, étant enfant, je rêvais qu’elle soit vraie. Après chacun de ses récits, même si cette histoire était à chaque fois la même, je regardais mon grand-père avec mes petits yeux sombres et un large sourire. C’est alors qu’il me rendait mon sourire en  caressant mes cheveux noirs avec tendresse.

                Les années ont passées et je suis à présent un jeune homme plein d’avenir. Fini les rêves de jeunes et jolies sirènes, tout cela appartenait au passé.
    Tout juste sorti du lycée, je me suis rendu avec quatre de mes meilleurs amis vers l’une de ses îles paradisiaques que l’on voit sur les photos dans les caraïbes. Il y avait Caïd, un grand brun, d’origine africaine. C’était souvent celui qui se plaignait le plus parmi nous. Jakson était aussi venu pour le voyage. Coureur de jupon, il voulait surtout voir des filles exotiques. Et enfin le meilleur du groupe, William, le plus beau garçon parmi nous d’après les dires des femmes. On était tous vraiment heureux de faire ce voyage. On se disait que c’était un bon moyen de faire une pause d’avant d’attaquer le plus dur de notre scolarité, l’université. On était tous bien sur ce luxueux bateau, à dorer notre peau au soleil. Tout se passait pour le mieux. Une fois arrivés sur l'île où nous dormions, la dame de l’accueil nous a donné quelques consignes pour vivre confortablement sur  l’île, ainsi que les lieux à éviter en raison de la présence de certaine espèce de requins qui pourraient, « ne sait-on jamais », disait-elle, nager à proximité. Cela amusait Jakson et Caïd de savoir qu’il y avait de pareilles créatures dans la région. Le premier jour, nous avons visité les environs. Nous avons parcouru un peu la superficie des lieux afin de mieux voir toutes les possibilités qui s’offraient à nous. Lors de notre ascension de la montagne, nous avions vu une magnifique île jumelle non loin de là. Elle nous intriguait tous par sa beauté. Une fois redescendu en ville, nous, nous sommes précipités vers le centre de tourisme de l’île afin de savoir s’il y avait possibilité de visiter l’île que nous avions vu.
    - Je suis désolé jeunes gens, mais cet endroit est interdit aux touristes ! C’est une zone de protection naturelle. Elle peut être dangereuse pour ceux qui s’y aventurent. Nous ne pouvons donc pas vous proposer d’y aller. Toutefois, nous avons d’autres programmes si vous voulez les voir ?
    Nous étions tous bien entendu déçus de ne pas pouvoir mettre les pieds là-bas. Nous acceptions donc de voir les différents projets que nous proposait le centre. Il y avait divers choix. William voulait plutôt faire quelque chose de sportif, nous avons donc opté pour une plongée sous-marine accompagnée dans les récifs.
                Le lendemain, nous sommes allés au centre nautique qui était sur la brochure et nous sommes partis en mer. A l’aller, nous sommes passés à proximité de cette île mystérieuse. Elle n’était visiblement pas très loin de là où nous étions. Une fois arrivés à notre lieu de plongée, nous avons visité les récifs du coin. Notre guide nous faisait fréquemment monter à la surface afin de nous expliquer ce que nous avions vu ou ce que nous allions voir. J’avais jugé cette balade très intéressante et très instructive. Il en était de même pour Caïd, mais William préférait surtout le côté sport de la chose, plutôt que de devoir écouter continuellement les paroles de notre guide. Quant à Jakson, il aurait préféré que ce soit la jeune femme qui était sur le bateau avec nous qui nous fasse le parcours. Tout juste avant de partir, une fois sur le bateau, un petit couple de requins est passé juste en dessous. L’eau était tellement claire que l’on avait pu les apercevoir. Tout le monde était excité par cette brève rencontre. Le guide, lui, était plutôt content qu’on ne les ait pas croisés alors qu’on était dans l’eau. Lors de notre retour, nous avons à nouveau vu l’île qui nous intriguait de plus en plus.
    La tentation était devenue si forte que le lendemain, nous avons loué un bateau afin de nous  y rendre. Personnellement, j’étais assez hésitant sur le fait d’y mettre les pieds alors que c’était interdit mais j’avais tout de même pris mes précautions au cas où. J’avais mis dans mon sac un gros couteau de chasse de mon père pour le cas où nous tomberions sur un animal agressif.


                Une fois arrivés sur l’île, nous étions tous subjugués par sa beauté. Cela n’avait rien à voir avec ce que nous avions sur l’autre île. On pouvait clairement voir que les Hommes n’avaient quasiment jamais souillé cette terre. Nous avons marché un moment dans la forêt dense sans rencontrer de problème. Nous avons mangé tranquillement sous un immense arbre. Cette forêt semblait paisible, toutefois nous gardions à l’œil sur chaque mouvement suspect au cas où un animal surgirait. Le fait que nous soyons quatre nous donnait du courage pour continuer notre exploration sur ces terres. Après plusieurs heures de marche, nous avons enfin aperçu le centre de l’île. Un magnifique lac bleu ciel était visible devant nous. L’eau était si belle et si claire qu’on se serait cru au paradis. Une immense barrière rocheuse la séparait de l’océan. L’eau devait probablement être douce elle aussi pour ne pas avoir de contact avec l’eau salée. Caïd, voulant se montrer intéressant, s'est dirigé vers le lac afin de goûter cette eau. Il l'a recraché aussitôt nous affirmant qu’elle était aussi salée que la mer. Cela a déçu mes deux autres amis, mais cela ne les a pas privés de l'envie de nager dans ces eaux. Mon instinct me disait de ne pas y aller. Ce n’est qu' une fois qu’ils eurent mis tous les trois les pieds dans l’eau que je me suis souvenu de l’histoire de mon grand-père. Je me suis souvenu de cette histoire de sirène et de gardien. J'ai tenté de leur dire de sortir de l’eau immédiatement mais c’était trop tard. Caïd fut le premier à être rapidement aspirer au fond de l’eau sans même que l’on ne sache comment. Les deux garçons qui étaient dans l’eau nageaient à présent dans une mare de sang. Ils étaient pris de panique et ont voulu sortir quand Jakson s'est fait aspirer dans le bas fond à son tour. Je ne sais pas ce qui m’avait pris à ce moment mais j’ai rapidement saisi le couteau qui se trouvait dans mon sac et plongé dans le liquide salé afin de secourir mon dernier ami, qui se trouvait à la merci de la créature invisible. Lorsque j’étais proche de William, je l’ai entendu hurler, j’ai frappé un grand coup sur l’endroit où la créature se trouvait. Je n’ai pas pu voir à quoi elle ressemblait mais elle était rapide. Mon ami s’est agrippé à moi fortement.
    - Cédric, j’ai mal. Vite sortons d’ici !
    Il n’arrivait plus à nager, sa jambe était broyée. Je devais absolument le faire sortir de l’eau. J’ai avancé avec prudence mais je me suis fait aspirer. J’ai frappé plusieurs fois avec le couteau sur l' hideuse créature marine qui se présentait devant moi. Elle était étrange. Une partie de son corps était semblable à celui d’un requin, de la tête jusqu’à visiblement le niveau du ventre, puis le reste était celui d’une pieuvre, lui permettant d’agripper ses victimes avec facilité. Lorsque je suis remonté à la surface, William n’était plus là. J’étais seul. J’ai continué de nager, mais j’ai eu soudain une crampe au pied et je me noyais. Ce n’est qu’une fois que j’ai atteint le fond que je les ai vu.
    Elles étaient belles et majestueuses. Leur tête était petite avec des yeux de poissons. L’une des sirènes s’approcha de moi. J'ai compris que j’avais vaincu la créature et de ce fait gagné ma récompense. Je les ai contemplés pendant plusieurs minutes. Leur peau était lisse et leurs couleurs variaient suivant la sirène qui se présentait devant moi. L’une avait la peau d’un vert foncé, une autre d’un gris pâle, ou encore un bleu scintillant. Toutes avaient un visage rond avec un signe bizarre sur la tête. Leur queue était comme transparente dans les flots tout comme la sorte de voile qui recouvrait leur poitrine. Lorsque je regardais leur bas ventre, il y avait un semblant d’humain sur le fait qu’une sorte de fente se trouvait là où deux jambes devaient apparaître pour au final laisser place à leur queue. Certaines avaient des couronnes sur la tête, elles semblaient encore plus belles que les autres. J’ai regardé un moment sur ma droite et vu le mystérieux passage secret dont me parlait mon grand-père. Par moment, j’avais l’impression d’entendre leurs voix dans ma tête, comme une résonance, en prononçant mon nom qu’elles avaient probablement entendu lorsque William m’avait parlé avant de disparaître.
                J'ai continué à les contempler pendant que de l’eau s’infiltrait dans mes poumons, me noyant. J’allais mourir en regardant ces créatures me dévisager, ne sachant que faire de moi. Alors que je sentais la fin, j’ai tenté de toucher l’une d’elles, afin de sentir sa peau visqueuse et lisse comme celle d’un dauphin. Elle a pris ma main dans les siennes, qui étaient en fait trois griffes accompagnées de palmes transparentes, comme sa queue. Je suis mort, le sourire aux lèvres, d’avoir pu enfin voir les sirènes de l’île mystérieuse que je rêvais de voir dans mon enfance. 


                Finalement ce voyage fut plein de surprises, car j’ai pu réaliser un vieux rêve, même si ce fut le dernier !


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