• Espoir

    Espoir

     

    Fleurs, rose, clarté, lumière, tel est le quotidien de l'univers, jamais abattu par le néant qui est inexistant. Ce néant est ténèbres que seul l'amour peut vaincre ; voici cette histoire qui vient des plus grandes profondeurs de l'amour ; voici l'histoire de deux êtres qui ont failli succomber au mal, mais qui grâce à leur amour ont pu survivre.

    C'était dans un temps lointain, sur une terre qui n'existait même pas dans nos pensées tellement elle était belle. Elle surpasserait notre imagination. Fleurs, lumière et couleurs de chaleur et d'amour y régnaient constamment. Danses et joie étaient le quotidien du peuple qui vivait en ce lieu appelé " GLORIA ". Le roi de cette terre était un homme bon et généreux qui veillait à ce que nul homme ne soit dans le besoin. C’était, comme on pourrait l’affirmer, le monde parfait. La mort, le crime ou la peur n'existaient pas, et même si on venait à en trouver des traces, ce n'était que pour des gens tourmentés qui n'avaient pas pu obtenir ce dont ils avaient besoin pour vivre heureux.
    William vivait dans une petite ferme avec toute sa famille. Une famille très unie, mais qui malgré tout avait du mal avec ce jeune garçon. Il se refusait à toute paix et tout amour. Il ne voulait pas être comme tout le monde et pour cela il devenait orgueilleux, et mauvais. Son père, ne sachant plus que faire, l’envoya sur les routes trouvé le roi. Bien sûr, il devrait partir seul. Dès le lendemain, il se mit en chemin, sans rien emporter. Il voulait prouver à son père qu'il était bien plus fort qu'il ne le croyait. Une fois loin de chez lui, il commençait déjà à regretter d'avoir affirmé qu'il n'avait besoin de rien mais par peur de la réaction de son père, il ne fit pas demi-tour. Deux jours plus tard, un vent froid balaya le pays.

    Il avait du mal à avancer, ses doigts et ses pieds étaient gelés. Une jeune femme d’une grande beauté, qui passait à cheval, le regarda puis demanda :
    - Que faites-vous ainsi vêtu dans ce froid ? Tenez, voici une couverture pour vous tenir chaud.
    - Non merci, je n'ai nul besoin de votre aide, gente dame !
    - Bien, comme vous voulez. Mais je préfère rester à vos côtés, pour m’assurer que tout ira bien pour vous.
    William ne répondit pas, car au fond de lui, il se sentait rasséréné de ne plus être seul. Plus les heures avançaient, plus il avait froid. Il se tourna vers la jeune femme et lui murmura :
    - Finalement, je crois que j’accepte volontiers votre couverture.
    - Ah ! Tout de même !
    Elle arrêta son cheval puis chercha dans son sac une couverture brune. Le jeune homme la prit puis l'enroula autour de son corps. Il jeta à nouveau un regard vers elle en se demandant ce qu'elle faisait encore à côté de lui. Elle lui avait donné sa couverture, que voulait-elle encore? Il ne dit rien et ils reprirent leur marche. La nuit tomba. Ils firent halte et dormirent l'un contre l'autre. Le lendemain, la jeune femme fut la première levée, cheval prêt. Elle s'avança vers lui et lui dit :
    - Je m'appelle Amélia. Et toi?
    - William.
    - Eh bien William, je trouve qu'on avance lentement tous les deux, donc je te propose qu'on monte ensemble sur mon cheval. Ce sera beaucoup mieux ainsi.
    - Pourquoi faites-vous cela?
    - Parce que j'en ai envie. Et puis....rien !"
    William sourit un peu puis monta sur le cheval d’Amélia.
    Ils chevauchèrent tous les deux pendant encore une semaine avant d'arriver devant le palais du roi. Avant de se quitter, ils échangèrent un baiser.

    Quand il se présenta devant le roi, il remarqua une jeune femme qui se tenait à ses côtés. Il ne put en croire ses yeux. Bien qu’elle fût mieux vêtue et parée de bijoux, il la reconnut immédiatement. La fille du roi était Amélia.
    Quand il arriva devant le roi, il ne put rien dire. Le roi regarda sa fille et comprit immédiatement la situation:
    - Tu es venu me demander la main de ma fille?
    - Oui... euh non…enfin, oui. Pardon ! Je ne sais plus trop pourquoi j'étais venu au départ. Mais je vous avoue que je suis tombé amoureux de votre fille. Elle m'a littéralement transformé.
    - Oui je vois ça, mon garçon. Qu'en penses-tu ma fille ?
    -. Pour moi, c’est mille fois oui !
    Le roi frappa dans ses mains, et de ce fait annonça leur mariage. William, enfant égoïste, devint, suite à son voyage, l'être doux que toute sa famille espérait retrouver.

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